L’évolution de la femme au sein du Barreau, mardi 12/03 à La Garde

Séance du mardi 12 mars 2024 à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Maître Aurore BOYARD, Avocate spécialiste en Droit de la Famille, des personnes et de leur patrimoine, Enseignante et Écrivain. Membre titulaire de l’Académie du Var.

Durant le 21ème siècle, l’avocature s’est féminisée et les femmes sont dorénavant majoritaires au sein de la profession d’avocat. Mais cela ne s’est pas fait du jour au lendemain et le Barreau a dû s’adapter.

Maître Aurore Boyard évoquera le parcours des femmes avocats, dorénavant appelées avocates et répondra à une question : “La guerre du sexe” a-t’elle toujours cours chez les avocats ?

Mardi 12 mars 2024 à 14h30
L’évolution de la femme au sein du Barreau
Aurore BOYARD
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Japon : Le sens du zen, mardi 20/02 au Pradet

Séance du mardi 20 février 2024 à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Jacques KERIGUY, ancien Président de l’Académie du Var, fondateur de l’association franco-japonaise Yamato-kai, ancien Directeur de la Maison franco-japonaise de Tokyo.

Le zen est une école bouddhiste qui s’est organisée en Chine au VIe siècle sous le nom de chan, terme qui signifie « méditation ».

La conférence propose une exploration de l’histoire de cette doctrine depuis ses origines. Suivant son parcours géographique et historique, elle rappelle ses fondements indiens, sa naissance en Chine, sa parenté avec le taoïsme, et ses développements au Japon à partir du XIIe s., qui témoignent du syncrétisme propre à l’expérience du sacré dans ce pays.

Le zen refuse de faire reposer ses enseignements sur des textes sacrés, mais privilégie la méditation assise (zazen) et les relations de maître à disciple pour atteindre l’Illumination. Certaines écoles utilisent aussi des kôans, questions paradoxales dont la résolution est permise par l’intuition, non la raison ou l’intelligence.

Les arts pratiqués dans les monastères, ou patronnés par eux, ont laissé une forte empreinte dans la culture japonaise.

Mardi 20 février 2024 à 14h30
Japon : Le sens du zen
Jacques KERIGUY
LE PRADET (Espace des Arts)

Claude Sautet : un portrait de la société française à travers le cinéma, mardi 13/02 à La Garde

Séance du mardi 13 février 2024 à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Kamel BENKAABA, Enseignant en études cinématographiques à l’Université de Copenhague.

Claude Sautet, maître des récits axés sur les personnages, a laissé une empreinte indélébile sur le paysage du cinéma français.

Ses films ne se contentent pas d’être des histoires; ce sont des miroirs reflétant les différentes strates de la société française.

On peut affirmer que les films de Sautet agissent comme des capsules temporelles culturelles, préservant l’éthos des différentes époques en France.

Des années d’après-­guerre à l’ennui urbain des années 1970 et au-delà, ses œuvres saisissent les attitudes sociales en évolution, la mode et les modes de vie de l’époque où elles ont été tournées.

Au cours de cette conférence, nous allons examiner en quoi les films de Claude Sautet sont un témoignage du pouvoir du cinéma en tant que miroir de la société, en nous concentrant sur certains de ses films les plus célèbres.

Mardi 13 février 2024 à 14h30
Claude Sautet : un portrait de la société française à travers le cinéma
Kamel BENKAABA
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Le nucléaire sur terre et sous la mer, mardi 30/01 au Pradet

Séance du mardi 30 janvier 2024 à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par l’Amiral Georges Prud’Homme, Contre-Amiral, ancien Directeur du Musée National de la Marine.

La guerre en Ukraine a fait resurgir la crainte d’utilisation des moyens nucléaires. Les médias mélangent allègrement les risques d’explosion de la centrale nucléaire de Zaporijia et des missiles nucléaires tactiques russes.

« Le transfert des charges nucléaires a commencé » a déclaré jeudi 23 mai 2023 Alexandre Loukachenko, Président de la Biélorussie. Dans le même temps, un tir de missile nucléaire Boulava depuis le sous- marin nucléaire Généralissime Souvorov, a été effectué à titre d’essai par la marine Russe.

Le terme de nucléaire est utilisé pour décrire de nombreuses utilisations différentes. Ma présentation souhaite expliquer et analyser ces différentes utilisations de l’énergie nucléaire sur terre et sous la mer.

Mardi 30 janvier 2024 à 14h30
Le nucléaire sur terre et sous la mer
Amiral Georges PRUD’HOMME
LE PRADET (Espace des Arts)

Napoléon Bonaparte et la santé publique, mardi 12/12 à La Garde

Séance du mardi 12 décembre à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Bernard Rizzo, membre de l’Académie Napoléon, et pharmacien.

Cette conférence présente une œuvre inconnue d’un personnage illustre de l’histoire, cet homme est Napoléon Bonaparte qui a été le précurseur de la santé publique en France.

Jeune, Napoléon n’est pas convaincu par la médecine et pourtant maitre du pouvoir, il aura une grande politique sanitaire et sociale. Il reçoit l’aide de collaborateurs grands serviteurs et législateurs de l’État (Chaptal, Fourcroy, Cabanis).

Napoléon réforme l’hôpital : un personnel compétent, une uniformisation de la gestion, une formation continue sont de grandes avancées.

Les hôpitaux spécialisés naissent (premier hôpital pédiatrique, hospice des enfants abandonnés, hôpital de dermatologie).

Une grande réforme des études de médecine et de pharmacie est réalisée avec la création d’écoles adaptées, les diplômes délivrés ont une grande valeur et de grands noms apparaissent. Laennec, Bichat, Broussais.

L’internat en médecine est créé, une école de sages femmes est ouverte.  Les hospices civils de Lyon, le conseil général des hospices de salubrité publique sont des créations du premier consul.

Une loi de protection de l’environnement, une de protection du mineur de fonds, une nouvelle législation des stations thermales, la création de la première mutuelle, le secret médical, la vaccination de masse, les bureaux de bienfaisance complètent son action.

Pour Paris, l’eau potable en grande quantité, les fontaines, les égouts, les abattoirs, les cimetières, les marchés deviennent dignes d’une grande capitale, vitrine du nouveau régime.

Toutes ces réformes perdurent au XIXème et même au XXème siècle et restent le socle de l’organisation sanitaire de la France d’aujourd’hui.

Mardi 12 décembre 2023 à 14h30
Napoléon Bonaparte et la santé publique
Bernard RIZZO
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Le pouvoir de l’argent, vendredi 01/12 à La Garde

Séance du vendredi 1er décembre à 18h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Michel Ferrandi, agrégé et docteur en philosophie.

« C’est une étrange richesse que celle dont l’abondante possession n’empêche pas de mourir de faim, comme cela arriva au fameux Midas de la fable, dont la prière, cupide au-delà de toute mesure, avait pour effet de changer en or tout ce qu’on lui présentait ».

L’argent exerce un formidable pouvoir de séduction, et pourtant il laisse sur sa faim, au sens propre car on ne mange pas l’argent, et au sens figuré car on n’est jamais rassasié d’en posséder.

La thèse que nous allons défendre, c’est qu’il y a un réel pouvoir de l’argent mais que ce pouvoir doit être ordonné à la possession de la vraie richesse, laquelle se décline au plan matériel et au plan spirituel. La richesse matérielle est ordonnée à la richesse spirituelle. Lorsque le pouvoir de l’argent n’est pas ordonné à la richesse matérielle, laquelle doit être ordonnée à la richesse spirituelle, il y a dérégulation.

Il s’agit aussi de comprendre pourquoi l’argent fascine au point de pouvoir nous faire tomber dans cette dérégulation. L’argent donne lieu à un pouvoir légitime mais il peut dériver vers l’abus de pouvoir. L’abus de pouvoir ne vient évidemment pas de l’argent lui-même mais de l’homme qui l’utilise.

Nouveauté : Séance en fin d’après-midi
Vendredi 1er décembre 2023 à 18h30
Le pouvoir de l’argent
Michel FERRANDI
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Exercice physique et santé, mardi 14/11 au Pradet

Séance du mardi 14 novembre à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par le Docteur Olivier Goret.

Peu de gens connaissent les bienfaits de l’activité sportive et physique sur la santé tout simplement parce que les facultés de médecine n’ ont abordé le sujet que depuis 2004.

L’inactivité physique a été identifiée comme étant le quatrième facteur de risque de mortalité dans le monde.

Les nombreux travaux scientifiques analysés dans la recherche médicale internationale confirment qu’il n’y a plus aucun doute à avoir sur l’effet bénéfique de l’activité physique et sportive sur la santé et que celles-ci ont un réel rôle thérapeutique préventif et curatif non médicamenteux en cas de malaises chroniques comme les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les cancers du sein et du colon.

Elle aide aussi à prévenir l’hypertension, le surpoids et l’obésité.

Elle peut améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.

Pourtant dans une grande partie du monde, les gens sont de moins en moins actifs. Les taux d’inactivité augmentent parallèlement au développement économique des pays. Dans certains pays ils peuvent atteindre 70% sous l’effet de l’évolution des modes de transport, de l’utilisation accrue des technologies, des valeurs culturelles et de l’urbanisation.

Si l’on n’agit pas pour accroître les niveaux d’activité physique, les coûts liés à ce problème continueront d’augmenter, ce qui aura des conséquences négatives sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien être de la communauté et la qualité de vie.

Ainsi, l’OMS a lancé en 2018 un plan d’action pour promouvoir l’activité physique de 2018 à 2030.

Jules Verne et la Science, mardi 10/10 au Pradet

Séance du mardi 10 octobre à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Jean-Marc Ginoux, Docteur en Mathématiques Appliquées.

Cette conférence a pour but d’analyser les différentes inventions mises en scène dans les nombreux romans de Jules Verne et de les restituer dans le contexte historique et scientifique de l’époque à laquelle ils ont été publiés.

A la lumière de cette analyse, on sera alors à même de répondre à la question suivante : Jules Verne était-il un visionnaire ou un précurseur de la science comme son illustre prédécesseur Léonard de Vinci ou a-t-il simplement extrapolé les développements futurs et applications à venir d’inventions existantes ?

Être heureux avec Nietzsche, mardi 26/09 à La Garde

Séance du mardi 26 septembre à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Philippe Granarolo, Docteur en Philosophie.

La première doctrine dans l’histoire des civilisations à être partie de l’idée que nous sommes malheureux et que nous avons la capacité de vaincre la souffrance est le bouddhisme, que Nietzsche a découvert en lisant son premier maître Arthur Schopenhauer. Or supposer un bouddhisme nietzschéen semble a priori une aberration, la philosophie de Nietzsche contredisant apparemment tous les piliers du bouddhisme : l’illusion du « Moi », la valeur de la compassion, et l’idée d’une conduite juste et d’une pratique régie par des règles strictes.

Mais l’individualisme nietzschéen est le contraire de ce que l’on croit souvent. Il existe pour Nietzsche quatre sources essentielles de la souffrance : le mauvais usage de notre conscience, le regard que nous portons sur nous-même, le regard que nous portons sur les autres, et notre incapacité à nous émerveiller Apprendre à connaître ces sources de souffrance est l’unique chemin qui peut nous conduire au bonheur.

Mais toutes ces sources de souffrance ont en définitive une seule cause, notre conception du temps. Derrière tous nos ressentiments se cache une unique condamnation, la condamnation d’une réalité (individuelle et collective) qui n’a pas été ce que nous aurions aimé qu’elle soit. Cette condamnation de la réalité est la source des croyances et des idéologies.

La « rédemption » dont parle Nietzsche, c’est donc la réconciliation avec la réalité, et pour que cette réconciliation fonctionne, il faut apprendre non seulement à « supporter » le réel (attitude stoïcienne) mais à vouloir ce qui a été et ce qui est.