Jules Verne et la Science, mardi 10/10 au Pradet

Séance du mardi 10 octobre à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Jean-Marc Ginoux, Docteur en Mathématiques Appliquées.

Cette conférence a pour but d’analyser les différentes inventions mises en scène dans les nombreux romans de Jules Verne et de les restituer dans le contexte historique et scientifique de l’époque à laquelle ils ont été publiés.

A la lumière de cette analyse, on sera alors à même de répondre à la question suivante : Jules Verne était-il un visionnaire ou un précurseur de la science comme son illustre prédécesseur Léonard de Vinci ou a-t-il simplement extrapolé les développements futurs et applications à venir d’inventions existantes ?

Être heureux avec Nietzsche, mardi 26/09 à La Garde

Séance du mardi 26 septembre à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Philippe Granarolo, Docteur en Philosophie.

La première doctrine dans l’histoire des civilisations à être partie de l’idée que nous sommes malheureux et que nous avons la capacité de vaincre la souffrance est le bouddhisme, que Nietzsche a découvert en lisant son premier maître Arthur Schopenhauer. Or supposer un bouddhisme nietzschéen semble a priori une aberration, la philosophie de Nietzsche contredisant apparemment tous les piliers du bouddhisme : l’illusion du « Moi », la valeur de la compassion, et l’idée d’une conduite juste et d’une pratique régie par des règles strictes.

Mais l’individualisme nietzschéen est le contraire de ce que l’on croit souvent. Il existe pour Nietzsche quatre sources essentielles de la souffrance : le mauvais usage de notre conscience, le regard que nous portons sur nous-même, le regard que nous portons sur les autres, et notre incapacité à nous émerveiller Apprendre à connaître ces sources de souffrance est l’unique chemin qui peut nous conduire au bonheur.

Mais toutes ces sources de souffrance ont en définitive une seule cause, notre conception du temps. Derrière tous nos ressentiments se cache une unique condamnation, la condamnation d’une réalité (individuelle et collective) qui n’a pas été ce que nous aurions aimé qu’elle soit. Cette condamnation de la réalité est la source des croyances et des idéologies.

La « rédemption » dont parle Nietzsche, c’est donc la réconciliation avec la réalité, et pour que cette réconciliation fonctionne, il faut apprendre non seulement à « supporter » le réel (attitude stoïcienne) mais à vouloir ce qui a été et ce qui est.

Var Matin : “L’Université du temps libre fait sa rentrée”

L’UTL6 à l’honneur dans Var-Matin ce mercredi 20 septembre 2023 à l’occasion de sa rentrée.

L’Université du temps libre La Garde/Le Pradet (6° canton du Var) a dévoilé son programme de conférences à l’Espace des arts.

« Mettez vos neurones en ébullition » : c’est ainsi que l’UTL6 invite le public à assister aux exposés, sur des thèmes aussi variés que passionnants, du 26 septembre au 28 mai prochain, dans deux lieux en alternance : à l’Espace des arts au Pradet et à l’auditorium Gérard-Philipe à La Garde.

Michèle Voyer et Monique Boursin, respectivement présidente et vice-présidente de l’UTL6, ont demandé à Philippe Granarolo, créateur en 2016 avec Bénédicte Le Moigne de cette association, d’inaugurer la saison avec une conférence à l’intitulé intrigant : « Etre heureux avec Nietzsche ».

La palette de thèmes proposés saura sans doute satis du faire un large auditoire puisque les intervenants aborderont, entre autres, l’histoire, la santé, le cinéma, l’art, la philosophie et l’intelligence artificielle.

L’UTL6 a son siège à la Maison des associations: 95, rue Marc-Delage (case 13). Renseignements et inscription sur le site utl6.fr. E-mail : contact@utl6.fr.

Assemblée Générale 2023

L’Assemblée Générale annuelle de notre association aura lieu le mardi 23 mai 2023 à 14h30 à l’Auditorium Gérard Philipe de la Garde.

Pourquoi le temps s’accélère ?, mardi 09/05 au Pradet

Séance du mardi 09 mai à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Philippe Granarolo, Docteur en Philosophie.

L’accélération du temps semble indiscutable, aussi bien dans sa dimension individuelle que dans sa dimension collective.

L’expérience individuelle du temps correspond-elle à une réalité physique, ou s’agit-il seulement d’une impression subjective ? Mais cette accélération du temps est avant tout une expérience collective qui semble avoir  commencé aux environs de 1750.

Ce qui conduit de nombreux sociologues à considérer que l’accélération temporelle définit notre modernité. Les progrès technologiques devraient nous faire gagner du temps, et nous en avons de moins en moins : nous sommes tous surbookés.

D’où l’apparition de vives résistances : le « slow time » se développe dans tous les pays et contient une part de notre avenir.

Et vogue Federico Fellini, mardi 04/04 au Pradet

Séance du mardi 04 avril à 18h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Kamel BENKAABA, Enseignant en études cinématographiques à l’Université de Copenhague.

Nouveauté : Séance en fin d’après-midi à 18h30

Reconnaissable par son style visuel et sa capacité à raconter des histoires complexes et émouvantes, Federico Fellini (1920-1993) fait partie des très grands réalisateurs de l’histoire du cinéma.

Cette conférence sera l’occasion de revenir sue les aspects remarquables de la créativité du réalisateur transalpin qui lui a permis de livrer au spectateur certaines des scènes les plus mémorables du septième art.

A travers des extraits de ses plus grandes œuvres, il nous sera permis de voguer sur l’onde féllinienne et d’en apprécier toute la dimension poétique.

L’Algérie de Camus, mardi 21/03 à La Garde

Séance du mardi 21 mars à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par José LENZINI, Écrivain et spécialiste de Camus.

Le rapport  de Camus à l’Algérie est très fort qu’il s’agisse de son enfance, de son œuvre et de cette morale simple et essentielle qui nous rend si proches de lui.

Il était viscéralement attaché  à cette terre dont il pressentait les risques de fracture. On en retrouve la trace dans ses premiers articles d’Alger Républicain et tout au long de ses mises en garde.

Je vous propose une balade dans cette Algérie heureuse et tragique, merveilleuse et désespérante dont Camus voulait croire que la fraternité l’emporterait sur la rancœur, la haine et le sang.