Notre Préhistoire avant, pendant et après Göbekli Tepe : découverte réécrivant l’histoire, mardi 02/04 au Pradet

Séance du mardi 02 avril 2024 à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Patrick PENEL, docteur ès-sciences, professeur honoraire des universités et membre de l’Académie du Var.

Les « petites » histoires de nos ancêtres anatomiquement modernes, Homo sapiens, s’inscrivent depuis 40 millénaires dans la grande histoire du paléolithique supérieur. Ce qu’ils nous ont transmis de millénaire en millénaire est fascinant, des réalisations artistiques au fond des grottes connues depuis Altamira et Chauvet, et une belle créativité architecturale à Gëbekli Tepe il y a 12000 ans.

Il faut bien dire (comme évoqué le 6 décembre 2022**) que sur le site turc récemment découvert nos ancêtres « s’étaient réinventés» en concevant les premières architectures mégalithiques au monde. Quelle imagination et quelle symbolique les inspirèrent, quelles inventivités techniques, quelle volonté et surtout quelle organisation sociale les conduisirent à un projet de ce niveau ? Et quelle subsistance planifiée, car il avait bien fallu nourrir tous ces gens, cadres, artistes, sculpteurs, ouvriers … La grande histoire s’en trouve fortement bouleversée, différente des seules histoires de pierres, de chasse et de cueillette.

Nos ancêtres alors étaient-ils encore très mobiles, ou déjà avaient-ils choisi des campements permanents? Quelles conditions favorables à l’émergence de modes de vie plus sédentaires avaient­ils appréciées là en Haute Mésopotamie ? Quelles activités pionnières de « culture » avaient été tentées là ou dans toute la région proche-orientale? Et quel besoin d’espaces construits pour de grands rassemblements possibles avaient-ils estimé?

La confirmation conjecturée et recherchée d’un nouveau monde qui avait éclos.

** « Notre Préhistoire : Aux temps immenses du paléolithique supérieur »

Mardi 2 avril 2024 à 14h30
Notre Préhistoire avant, pendant et après Göbekli Tepe : découverte réécrivant l’histoire
Patrick PENEL
LE PRADET (Espace des Arts)

L’intelligence artificielle, chance ou menace pour l’humanité ?, vendredi 29/03 à La Garde

Séance du vendredi 29 mars 2024 à 18h30 (Séance en fin d’après-midi) à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Philippe Granarolo, Docteur en Philosophie.

Comment se tenir à l’écart aussi bien des discours apocalyptiques sur l’Intelligence Artificielle que des propos naïvement dithyrambiques qui nous annoncent le monde paradisiaque que va résulter des progrès de l’I.A. ?

Il s’agit d’abord de porter un jugement éclairé sur l’Intelligence Artificielle. Nous avons la chance de disposer dans ce but d’excellents vulgarisateurs qui, même lorsque leurs avis divergent (et quoi de plus naturel quand on aborde un domaine en constante évolution ?), se rejoignent sur des points essentiels.

Une fois dessiné l’état des lieux, on pourra se livrer le plus rationnellement possible à un travail futurologique. Il nous faut être lucides sur les nombreuses menaces qui pèsent sur l’humanité, être attentifs à des évolutions qui n’étaient guère prévisibles il y a peu, et passer en revue les outils qui sont à notre disposition pour conserver aux humains leur place centrale.

On ne pourra bien évidemment aller au bout de notre réflexion sans se pencher sur l’outil qui a bouleversé en quelques mois à peine tous nos comportements : je veux bien entendu parler de ChatGPT à propos que je prendrai le risque d’évaluer, aussi difficile que cela soit si peu de temps après son apparition dans notre paysage.

Vendredi 29 mars 2024 à 18h30
L’intelligence artificielle, chance ou menace pour l’humanité ?
Philippe GRANAROLO
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

L’évolution de la femme au sein du Barreau, mardi 12/03 à La Garde

Séance du mardi 12 mars 2024 à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Maître Aurore BOYARD, Avocate spécialiste en Droit de la Famille, des personnes et de leur patrimoine, Enseignante et Écrivain. Membre titulaire de l’Académie du Var.

Durant le 21ème siècle, l’avocature s’est féminisée et les femmes sont dorénavant majoritaires au sein de la profession d’avocat. Mais cela ne s’est pas fait du jour au lendemain et le Barreau a dû s’adapter.

Maître Aurore Boyard évoquera le parcours des femmes avocats, dorénavant appelées avocates et répondra à une question : “La guerre du sexe” a-t’elle toujours cours chez les avocats ?

Mardi 12 mars 2024 à 14h30
L’évolution de la femme au sein du Barreau
Aurore BOYARD
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Japon : Le sens du zen, mardi 20/02 au Pradet

Séance du mardi 20 février 2024 à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par Jacques KERIGUY, ancien Président de l’Académie du Var, fondateur de l’association franco-japonaise Yamato-kai, ancien Directeur de la Maison franco-japonaise de Tokyo.

Le zen est une école bouddhiste qui s’est organisée en Chine au VIe siècle sous le nom de chan, terme qui signifie « méditation ».

La conférence propose une exploration de l’histoire de cette doctrine depuis ses origines. Suivant son parcours géographique et historique, elle rappelle ses fondements indiens, sa naissance en Chine, sa parenté avec le taoïsme, et ses développements au Japon à partir du XIIe s., qui témoignent du syncrétisme propre à l’expérience du sacré dans ce pays.

Le zen refuse de faire reposer ses enseignements sur des textes sacrés, mais privilégie la méditation assise (zazen) et les relations de maître à disciple pour atteindre l’Illumination. Certaines écoles utilisent aussi des kôans, questions paradoxales dont la résolution est permise par l’intuition, non la raison ou l’intelligence.

Les arts pratiqués dans les monastères, ou patronnés par eux, ont laissé une forte empreinte dans la culture japonaise.

Mardi 20 février 2024 à 14h30
Japon : Le sens du zen
Jacques KERIGUY
LE PRADET (Espace des Arts)

Claude Sautet : un portrait de la société française à travers le cinéma, mardi 13/02 à La Garde

Séance du mardi 13 février 2024 à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Kamel BENKAABA, Enseignant en études cinématographiques à l’Université de Copenhague.

Claude Sautet, maître des récits axés sur les personnages, a laissé une empreinte indélébile sur le paysage du cinéma français.

Ses films ne se contentent pas d’être des histoires; ce sont des miroirs reflétant les différentes strates de la société française.

On peut affirmer que les films de Sautet agissent comme des capsules temporelles culturelles, préservant l’éthos des différentes époques en France.

Des années d’après-­guerre à l’ennui urbain des années 1970 et au-delà, ses œuvres saisissent les attitudes sociales en évolution, la mode et les modes de vie de l’époque où elles ont été tournées.

Au cours de cette conférence, nous allons examiner en quoi les films de Claude Sautet sont un témoignage du pouvoir du cinéma en tant que miroir de la société, en nous concentrant sur certains de ses films les plus célèbres.

Mardi 13 février 2024 à 14h30
Claude Sautet : un portrait de la société française à travers le cinéma
Kamel BENKAABA
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Le nucléaire sur terre et sous la mer, mardi 30/01 au Pradet

Séance du mardi 30 janvier 2024 à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par l’Amiral Georges Prud’Homme, Contre-Amiral, ancien Directeur du Musée National de la Marine.

La guerre en Ukraine a fait resurgir la crainte d’utilisation des moyens nucléaires. Les médias mélangent allègrement les risques d’explosion de la centrale nucléaire de Zaporijia et des missiles nucléaires tactiques russes.

« Le transfert des charges nucléaires a commencé » a déclaré jeudi 23 mai 2023 Alexandre Loukachenko, Président de la Biélorussie. Dans le même temps, un tir de missile nucléaire Boulava depuis le sous- marin nucléaire Généralissime Souvorov, a été effectué à titre d’essai par la marine Russe.

Le terme de nucléaire est utilisé pour décrire de nombreuses utilisations différentes. Ma présentation souhaite expliquer et analyser ces différentes utilisations de l’énergie nucléaire sur terre et sous la mer.

Mardi 30 janvier 2024 à 14h30
Le nucléaire sur terre et sous la mer
Amiral Georges PRUD’HOMME
LE PRADET (Espace des Arts)

Napoléon Bonaparte et la santé publique, mardi 12/12 à La Garde

Séance du mardi 12 décembre à 14h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Bernard Rizzo, membre de l’Académie Napoléon, et pharmacien.

Cette conférence présente une œuvre inconnue d’un personnage illustre de l’histoire, cet homme est Napoléon Bonaparte qui a été le précurseur de la santé publique en France.

Jeune, Napoléon n’est pas convaincu par la médecine et pourtant maitre du pouvoir, il aura une grande politique sanitaire et sociale. Il reçoit l’aide de collaborateurs grands serviteurs et législateurs de l’État (Chaptal, Fourcroy, Cabanis).

Napoléon réforme l’hôpital : un personnel compétent, une uniformisation de la gestion, une formation continue sont de grandes avancées.

Les hôpitaux spécialisés naissent (premier hôpital pédiatrique, hospice des enfants abandonnés, hôpital de dermatologie).

Une grande réforme des études de médecine et de pharmacie est réalisée avec la création d’écoles adaptées, les diplômes délivrés ont une grande valeur et de grands noms apparaissent. Laennec, Bichat, Broussais.

L’internat en médecine est créé, une école de sages femmes est ouverte.  Les hospices civils de Lyon, le conseil général des hospices de salubrité publique sont des créations du premier consul.

Une loi de protection de l’environnement, une de protection du mineur de fonds, une nouvelle législation des stations thermales, la création de la première mutuelle, le secret médical, la vaccination de masse, les bureaux de bienfaisance complètent son action.

Pour Paris, l’eau potable en grande quantité, les fontaines, les égouts, les abattoirs, les cimetières, les marchés deviennent dignes d’une grande capitale, vitrine du nouveau régime.

Toutes ces réformes perdurent au XIXème et même au XXème siècle et restent le socle de l’organisation sanitaire de la France d’aujourd’hui.

Mardi 12 décembre 2023 à 14h30
Napoléon Bonaparte et la santé publique
Bernard RIZZO
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Le pouvoir de l’argent, vendredi 01/12 à La Garde

Séance du vendredi 1er décembre à 18h30 à La Garde (Auditorium Gérard Philipe) animée par Michel Ferrandi, agrégé et docteur en philosophie.

« C’est une étrange richesse que celle dont l’abondante possession n’empêche pas de mourir de faim, comme cela arriva au fameux Midas de la fable, dont la prière, cupide au-delà de toute mesure, avait pour effet de changer en or tout ce qu’on lui présentait ».

L’argent exerce un formidable pouvoir de séduction, et pourtant il laisse sur sa faim, au sens propre car on ne mange pas l’argent, et au sens figuré car on n’est jamais rassasié d’en posséder.

La thèse que nous allons défendre, c’est qu’il y a un réel pouvoir de l’argent mais que ce pouvoir doit être ordonné à la possession de la vraie richesse, laquelle se décline au plan matériel et au plan spirituel. La richesse matérielle est ordonnée à la richesse spirituelle. Lorsque le pouvoir de l’argent n’est pas ordonné à la richesse matérielle, laquelle doit être ordonnée à la richesse spirituelle, il y a dérégulation.

Il s’agit aussi de comprendre pourquoi l’argent fascine au point de pouvoir nous faire tomber dans cette dérégulation. L’argent donne lieu à un pouvoir légitime mais il peut dériver vers l’abus de pouvoir. L’abus de pouvoir ne vient évidemment pas de l’argent lui-même mais de l’homme qui l’utilise.

Nouveauté : Séance en fin d’après-midi
Vendredi 1er décembre 2023 à 18h30
Le pouvoir de l’argent
Michel FERRANDI
LA GARDE (Auditorium Gérard Philipe)

Exercice physique et santé, mardi 14/11 au Pradet

Séance du mardi 14 novembre à 14h30 au Pradet (Espace des Arts) animée par le Docteur Olivier Goret.

Peu de gens connaissent les bienfaits de l’activité sportive et physique sur la santé tout simplement parce que les facultés de médecine n’ ont abordé le sujet que depuis 2004.

L’inactivité physique a été identifiée comme étant le quatrième facteur de risque de mortalité dans le monde.

Les nombreux travaux scientifiques analysés dans la recherche médicale internationale confirment qu’il n’y a plus aucun doute à avoir sur l’effet bénéfique de l’activité physique et sportive sur la santé et que celles-ci ont un réel rôle thérapeutique préventif et curatif non médicamenteux en cas de malaises chroniques comme les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les cancers du sein et du colon.

Elle aide aussi à prévenir l’hypertension, le surpoids et l’obésité.

Elle peut améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.

Pourtant dans une grande partie du monde, les gens sont de moins en moins actifs. Les taux d’inactivité augmentent parallèlement au développement économique des pays. Dans certains pays ils peuvent atteindre 70% sous l’effet de l’évolution des modes de transport, de l’utilisation accrue des technologies, des valeurs culturelles et de l’urbanisation.

Si l’on n’agit pas pour accroître les niveaux d’activité physique, les coûts liés à ce problème continueront d’augmenter, ce qui aura des conséquences négatives sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien être de la communauté et la qualité de vie.

Ainsi, l’OMS a lancé en 2018 un plan d’action pour promouvoir l’activité physique de 2018 à 2030.